Le Waste-to-Energy à Africa Waste Energy
L’incinération des déchets ménagers et industriels qui permet de produire de l’énergie grâce à la chaleur générée par la combustion des déchets
L’enfouissement et la récupération du biogaz émis par la fermentation des déchets organiques permettent également de produire de l’électricité et de la chaleur
Et la bio-méthanisation des déchets organiques.

La production d’électricité à base des déchets représente l’essence même de création d’AFRICA WASTE ENERGY.
AWE développe des projets dans ce sens sur les sites de Bafoussam et Yaoundé. La méthode la plus utilisée est la production d’électricité dans des unités d’incinération en Europe.
Par exemple, en 2010 en France, 65% de l’énergie produite à partir de déchets par Suez Environnement provenait d’usines d’incinération. Cependant, l’incinération pourrait ne pas être viable économiquement sur ces deux sites en raison du taux d’humidité élevé. Dans notre contexte, étant donné la composition des déchets (80% de matières organiques), les seuls techniques viables sont les deux dernières.
A Bafoussam :
Ce système consistera à collecter les déchets issus de la ville de Bafoussam et de ses environs, un système de tri in situ sera mis en place afin de séparer les matières non biodégradables du substrat organique.
Ce dernier substrat sera utilisé dans des digesteurs pour après méthanisation produire du biogaz. Le biogaz est un gaz avec une forte concentration en méthane, sera utilisé comme combustible dans des cogénérateurs pour produire de l’électricité et de la chaleur.
Le projet permettra de produire 14 200 000 kWh/an pour une puissance installée de près de 2MW.
A Yaoundé :
Dans la ville de Yaoundé, un projet de Mécanisme de Développement propre enregistré au niveau de Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC) sous le numéro 2992, visait via un réseau de captage à récupérer le gaz enfoui et issu de la décomposition anaérobie des déchets. Le dit gaz de décharge a un constituant prépondérant qui est le méthane, gaz à effet de serre (25 fois plus nocif que le CO2) et gaz combustible. Au lancement de l’idée du projet en 2004, le cadre institutionnel ne nous était favorable et l’option de captage et brûlage en torchère a été validé. Nous réduisons ainsi l’action de ce gaz réchauffant.
Depuis 2015, les choses ont beaucoup évolué, nous avons déjà le gaz, et nous pouvons passer à la phase 2 qui est celle de production d’électricité.
Le projet permettra de produire 34 000 000 kWh/an pour une puissance installée de près de 4MW.